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En cette période hivernale, quand on roule un peu dans nos campagnes, on aperçoit de nombreux hérons.

Habituellement friands de poissons, ils laissent les rivières glacées pour chasser le mulot dans les champs.

Curieux et peu farouches, ils ne s’envolent que si on s’approche de trop près.

On constate alors que leur marche, avec leurs grandes pattes d’échassiers, est aussi majestueuse que leur vol.

En me promenant dans les sous-bois, je suis tombée sur ces champignons.

Cela m’a fait plaisir car on m’avait dit que, à cause de la sécheresse, il n’y en avait plus.

Et voilà les coprins chevelus que j’ai tant cueillis dans ma jeunesse lors de sorties de famille mouvementées… Il est vrai qu’on en écrasait plus qu’on en ramassait au grand désespoir de mon père !

Je n’ai pas résisté au plaisir de les prendre en photo, comme des vedettes de l’automne.